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Que faire si mon enfant résiste au traitement ou au thérapeute ?

  • Photo du rédacteur: Judith Gleba-Kressmann
    Judith Gleba-Kressmann
  • 1 juin
  • 3 min de lecture
Auteur : Hannah Sheldon-Dean

Il peut être difficile de convaincre un enfant de consulter un professionnel de la santé mentale. Il ne suffit pas de le voir souffrir, ni de montrer clairement à son entourage qu'il n'est pas lui-même et qu'il a besoin d'aide. Les adolescents doivent avoir envie de guérir et être prêts à collaborer pour y parvenir. Pour que le traitement soit efficace, les enfants doivent y adhérer. Il est donc important de comprendre pourquoi votre enfant refuse et d'essayer de le faire changer d'avis. Voici quelques raisons pour lesquelles un enfant peut refuser un traitement :


  • Il pense ne pas avoir besoin d'aide. Il peut dire : « Je suis comme ça. »

  • Il ne pense pas que la thérapie ou les médicaments fonctionneraient.

  • Il a déjà essayé et n'a pas aimé.

  • Il trouve gênant de demander de l'aide.

  • Il est sur la défensive.

  • Il se sent désespéré.


Les adolescents ne sont peut-être pas toujours les mieux placés pour juger de leurs besoins, mais il est essentiel que les parents leur donnent l'occasion d'exprimer leurs sentiments et de leur apporter une réponse réfléchie. Cela améliorera votre relation avec eux et les incitera à vous écouter plus facilement. Voici quelques stratégies à essayer :


Envisagez les choses différemment

Si votre adolescent trouve gênant, ou signe de faiblesse, de demander des soins de santé mentale, soulignez-lui que c'est comme consulter un médecin en cas de maladie. Dans les deux cas, vous souhaitez vous sentir mieux. Et encouragez-le à oublier le stéréotype selon lequel une thérapie consiste à partager ses secrets les plus sombres avec un inconnu. Voyez plutôt cela comme un travail avec un entraîneur. Même les athlètes professionnels ont besoin d'entraîneurs pour apprendre de nouvelles stratégies, pratiquer de nouvelles compétences et réfléchir à différentes façons de réussir. Les professionnels de la santé mentale vous enseignent également des compétences qui vous permettent de penser différemment et de vous sentir mieux.

Identifier les pensées négatives
Parfois, les adolescents pensent que ce qui les affecte fait partie d'eux-mêmes et ne peut ou ne doit pas être traité. Par exemple, la dépression affecte leur façon de penser, ce qui peut les empêcher d'imaginer se sentir mieux. Le désespoir et le manque d'enthousiasme qu'ils ressentent peuvent les amener à penser que changer ne vaut pas la peine. Dans ce cas, la première étape du traitement consiste à leur faire reconnaître que ce pessimisme fait partie du trouble, que les pensées négatives sont la dépression qui s'exprime.

Concentrez-vous sur les priorités de votre adolescent

Lorsque vous discutez du traitement, commencez par demander à votre enfant ce qu'il souhaite en retirer, et non ce que vous, ses enseignants ou quiconque souhaite. Que recherche-t-il actuellement ? Que souhaiterait-il faire ou améliorer ? A-t-il des difficultés avec ses amis ? À l'école ? Y a-t-il des choses qu'il appréciait auparavant et qu'il ne peut plus apprécier maintenant ? Cette technique est similaire à l'entretien motivationnel, que les thérapeutes utilisent pour aider les enfants à surmonter leur ambivalence face au traitement en trouvant leur propre motivation pour aller mieux.

Trouver le bon médecin ou thérapeute
Il est important de trouver un professionnel de santé qui corresponde à la personnalité de votre enfant. S'il n'apprécie pas ou ne respecte pas la personne avec laquelle il travaille, la relation ne sera pas bonne. Vous devrez peut-être poursuivre vos recherches jusqu'à trouver la personne idéale pour votre adolescent. Parfois, les parents viennent en premier, sans leur enfant, pour rencontrer le thérapeute et poser des questions. Un bon point de départ est de demander au thérapeute comment il aborderait le travail avec un adolescent réticent. Si votre adolescent a déjà suivi un traitement mais que cela n'a pas fonctionné, ou qu'il n'a pas apprécié le thérapeute, essayez de lui demander pourquoi. Par exemple, qu'est-ce qui ne l'a pas aidé ou qu'il n'a pas apprécié dans la thérapie ? Qu'a-t-il apprécié ? Gardez ces qualités à l'esprit et travaillez ensemble pour trouver un thérapeute qui privilégie les aspects positifs.

N'abandonnez pas
Si votre enfant refuse la première fois que vous lui parlez de commencer un traitement, persévérez. Utilisez les stratégies ci-dessus et demandez conseil aux cliniciens. Il est également important de continuer à écouter ce que votre adolescent ressent et ce dont il pense avoir besoin. Les choses importantes ne se règlent généralement pas en une seule conversation. Si vous préparez le terrain, il sera plus enclin à se tourner vers vous pour obtenir du soutien lorsqu'il sera enfin prêt.

 
 
 

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